lundi 4 janvier 2010

Quel financement pour la LGV

TRANSPORTS. Quelle sera la part du département des Pyrénées-Atlantiques dans le financement du tronçon Tours-Bordeaux ? Les négociations avec l'État sont en cours
LGV, le grand marchandage

Même si les élus du Conseil général concernés par la négociation s'en défendent, cela ressemble quand même à un grand marchandage. Le Conseil général des Pyrénées-Atlantiques est actuellement en phase de négociation avec l'État afin de déterminer quelle sera la part du Département dans le financement de la partie Tours-Bordeaux de la future Ligne à grande vitesse.

....« Dans l'intérêt du département, il faut absolument que la LGV arrive à Pau et à Bayonne », souligne pour sa part Jean-Jacques Lasserre, conseiller général Modem de Bidache et patron du groupe Forces 64. Termes quasi identiques employés par Max Brisson, patron du groupe UMP et conseiller général de Biarritz-Ouest, qui ajoute : « Rompre aujourd'hui les négociations, c'est prendre le risque que la LGV arrive à Toulouse mais peut-être pas à Bayonne et que Pau soit oubliée ». Bref, sur les enjeux et la volonté de mettre la main à la poche, toutes les forces politiques sont d'accord.....

Qu'obtiendra, in fine, le Département ? Difficile à dire. Et jusqu'où le Conseil général est-il prêt à aller dans ce bras de fer, sachant qu'à l'instar des autres collectivités territoriales concernées, il n'a pas vraiment le choix ? Quelle est sa véritable marge de manoeuvre ? Les réponses à ces questions devraient être assez rapides. Les négociations se poursuivent.

Selon l'État, la signature d'un protocole financier est désormais urgente. Auparavant, le Conseil général devra à nouveau délibérer. Probablement en tout début d'année 2010. Une nouvelle délibération cruciale, dans laquelle le Conseil général devra prévoir les garde-fous nécessaires. Au cas où l'État ne tiendrait pas ses promesses...
Auteur : Olivier Plagnol

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