samedi 2 décembre 2017

De Bayonne à Pampelune et St Sébastien en piste cyclable en 2019

En mars 2019, 240 kilomètres de piste cyclable relieront Bayonne, Pampelune et Donosti (St Sébastien). L'idée est de relier ces pistes aux transports en commun, bus, trambus et train, pour retirer des voitures des routes.
Prendre son vélo depuis la maison, aller jusqu'à la gare de Bayonne, monter dans le train jusqu'à Hendaye, puis à la plage en vélo à Fontarrabie. C'est l'idée du projet "Ederbidea", le joli chemin en euskara.
Pour relier les trois villes, le département des Pyrénées-Atlantiques, la Navarre et le Gipuzkoa ont réuni un budget de 9,4 millions d'euros, financé à 65% par l'Europe, via les fonds FEDER. Il reste quelques points noirs sur la côte basque ou 950 mètres particulièrement problématiques en bord de mer entre Irun et Fontarrabie. Le plus gros des travaux est en Navarre, 50 kilomètres environ et l’aménagement de gares, comme à Leitza ou Imoz, pour accueillir les cyclistes. La piste cyclable suivra une ancienne voie ferrée.

175 kilomètres en site propre


Sur le parcours de 240 kms, une majorité, 175 kms, seront en site propre, c'est à dire complètement séparés de la circulation automobile. Bien sûr, l'idée n'est pas de pousser les gens à faire Bayonne - Pampelune à vélo, mais de développer la mobilité locale dans toutes les communes traversées, Bayonne, Biarritz, Bidart, etc... aller d'Hendaye à Irun à vélo plutôt qu'en voiture.
Le projet inclut aussi la création d'une base de données d'itinéraires cyclables transfrontaliers, ainsi qu'un calculateur d'itinéraire avec voies et parking sécurisés.

jeudi 17 décembre 2015

Recomposition des accès et dessertes à la gare de Bayonne


C
e mercredi soir, à 18 heures, les élus de l'Agglomération Côte basque Adour (Acba) se réunissent à Bayonne, pour leur dernier conseil d'agglomération de l'année.

Désengorger le centre-ville

À l'ordre du jour également : la destination de deux emprises foncière situées sur le site du pôle d'échange multimodal, autour de la gare de Bayonne. 
Rappelons que ce projet prévoit la recomposition des accès et dessertes à la gare, et plus généralement au quartier, avec construction d'immeubles, installations d'activités tertiaires et de logements en mixité sociale.
Il s'agit aussi de désengorger le centre-ville et de garantir la qualité du pôle d'échanges de la gare en prévision de la croissance des déplacements.

lundi 9 février 2015

La SNCF investit dans la gare de Bayonne

La SNCF investit dans ses gares pour en faire de véritables lieux de vie. Travaux de rénovation, ouverture de boutiques et développement des services aux usagers sont à l'ordre du jour. Le projet le plus important concerne Bordeaux Saint-Jean, où 73 M€ de travaux sont programmés.
« Nous voulons faire des gares un lieu de vie ». Pour Alice Duboscq, responsable bordelaise de Gares & Connexions, la filiale de la SNCF en charge des gares, cette stratégie passe par des travaux de rénovation, l'accueil de boutiques et le développement des services aux usagers. Cinq gares aquitaines feront prochainement l'objet de travaux afin qu'elles deviennent de véritables pôles d'échanges multimodaux. À Bayonne, il est prévu la création d'une gare routière, d'un parvis piétons et vélos, d'un parking de stationnement et l'aménagement du bâtiment voyageurs. L'année 2015 doit être consacrée à la recherche des financements, pour une mise en service en 2017. Un projet et un calendrier à peu près identiques sont également programmés à Pau.



Centre d'affaires Regus
La gare Saint-Jean accueille un centre d'affaires depuis le début de l'année au sein du pavillon nord de la gare. Regus a ouvert une agence qui peut accueillir 67 personnes dans des bureaux permanents et seize personnes en espace de coworking. Pour Gares & Connexions, l'enjeu est également de développer des commerces dans ses espaces voyageurs. C'est la vocation de " La Boutique du quotidien ", qui fait office d'espace de restauration, presse, tabac, vente de produits de dépannage... À Libourne, un de ces concepts a ouvert ses portes en novembre 2013 sous l'enseigne " Casino Shop ", du groupe Relay. Une autre boutique sera inaugurée en mars à Hendaye puis en fin d'année à Biarritz. Par ailleurs, une dizaine de points de vente Relay seront rénovés en Aquitaine en 2015. À terme, toutes les boutiques de ce réseau proposeront de la vente de billets de spectacle, de la vente ou location de tablettes numériques, des points de retrait pour colis...

WiFi gratuit en 2015
Enfin, pour améliorer le service aux voyageurs, Gare & Connexions proposera un accès internet WiFi gratuit dans ses plus grandes gares en 2015. En Aquitaine, les gares concernées sont Agen, Bayonne, Biarritz, Dax, Hendaye, Libourne et Pau. A Bordeaux Saint-Jean, le système est actuellement en phase de test et devrait être proposé aux voyageurs dans les prochaines semaines

vendredi 28 juin 2013

LA LGV SERA BIEN ENTERRÉE...

Les choix seront officialisés le 9 juillet…

Bon, ce n'était plus un secret et encore moins une information, la ligne LGV Bordeaux-Espagne est renvoyée vers des temps meilleurs que pour le moment on semble situer après 2030. Mais bien plus que cette annonce officielle qui n'en était plus une tant elle avait « fuitée », c'est le propos tout aussi officiel du premier ministre sur la politique des infrastructures ferroviaires qui tient lieu d’événement.

Publiée par Sud Ouest, la lettre de Jean-Marc Ayrault est bien plus qu'un acte de contrition devant le manque de finances impliquant l'arrêt des grands projets, bien plus également qu'un acte de foi dans l'avenir des liaisons rapides entre grandes métropoles qui a pourtant constitué l'essentiel de la réflexion et des aspirations humaines des deux dernières décennies... 
La lettre porte un diagnostic différent qui constitue un arrêt brutal pour cette idée de la grande vitesse. Elle prône des « transports sobres » conçus comme efficaces dont il est dit maintenant qu'ils constituent la réponse à une aspiration majoritaire sinon générale : « la focalisation exclusive sur les grands projets masque les vrais enjeux des transports, qui sont les transports au quotidien, sur lesquels le potentiel d'amélioration énorme. » écrit le premier ministre. C'est une manière de nous dire que faute de moyens pour aller à grande vitesse, on s'en revient tout bonnement au train-train quotidien.

Seule donc la ligne Bordeaux-Toulouse semble pouvoir échapper à la grande lessive des projets de lignes à grande vitesse qui repousse Bordeaux-Hendaye et la liaison vers Pau et Tarbes aux calendes grecques.

Les réactions n’ont pas tardé dans la région, et tout d’abord Henri Emmanuelli, président du Conseil général des Landes, qui menace de cesser le financement de la Tours-Bordeaux. Ce pourrait être également le cas des Pyrénées-Atlantiques qui ont déjà versé 25 millions d’euros sur les 77 millions demandés pour financer la LGV en amont de Bordeaux.
Par contre, les élus du Pays Basque favorables à l’aménagement de la ligne existante se trouvent confortés dans leur position.

L'annonce de Jean Grenet du quadruplement du trafic passager d'ici 2020 restera de l'ordre du rêve...
Dans un tel contexte on comprend mal les investissements pharaoniques décidés et financés par le Réseau Ferré de France pour le chantier de la gare de Bayonne.
Nous aurons donc une belle gare mais pas plus de train et pas de trains à grande vitesse : pourquoi faire ?


mercredi 26 juin 2013

La gare de Bayonne va retrouve ses couleurs d’antan...sans la LGV


Construite en 1857, la halle voyageurs de la gare de Bayonne fait l’objet d’une importante opération de rénovation menée par Réseau Ferré de France et la SNCF.




Au terme de 400 jours de travaux, la verrière de la gare de Bayonne devrait retrouver sa splendeur d’antan. C’est l’objectif de l’opération de rénovation menée par Réseau Ferré de France sous maîtrise d’ouvrage mandatée à la SNCF, qui vise à redonner son aspect originel à cette halle voyageurs construite en 1857. 
Coûts des travaux : 4 400 000 euros financés par Réseau Ferré de France.

Un patrimoine ferroviaire d’exception

Dans le cadre du programme de régénération de Grandes Halles Voyageurs (GHV) 2005-2009, Réseau Ferré de France mène plusieurs opérations de rénovation au sein des gares françaises. 

L’année dernière en Aquitaine, ce sont les halles des gares de Pau et d’Arcachon qui ont bénéficié d’une cure de jouvence. En 2012, alors que s’achèvent les travaux de la grande halle voyageurs de la gare de Tours, c’est au tour de la gare de Bayonne de faire l’objet d’une opération de réhabilitation. 

Classée monument historique, la marquise de la gare mesure 97 m de long et 25 m de large sur une surface de 2425 m² environ. Elle est composée de 12 travées couvrant les voies et les quais sur une surface de 2800 m² environ. Son ossature est constituée principalement d’éléments en fer assemblés rivés boulonnés et de fermes type Polonceau.

Pour Pascal Beugnon, responsable du projet chez Réseau Ferré de France, « la rénovation de ce bel ouvrage a pour objectif de lui redonner son aspect originel. C’est dans ce sens que les Architectes de Bâtiments de France ont été consultés sur certains éléments du projet, comme la couleur de la peinture des structures métalliques. » 

400 jours de travaux

Menés par la SNCF en maîtrise d’ouvrage mandatée par Réseau Ferré de France, les travaux comportent plusieurs opérations :

La réparation, le renforcement ou le remplacement des éléments de charpente métallique suivant leur état ainsi que la mise en peinture totale de la structure ; 
Le remplacement des éléments de la couverture de la halle à l’identique (couverture zinc et voligeage bois) ;
La remise en état des pignons, de la marquise et des longs pans (pose de vitrage feuilleté) ;
La mise aux normes des évacuations des eaux pluviales ;
La pose de barres échelles et lignes de vie et de passerelles d’entretien pour les futurs travaux de maintenance.

Les travaux se déroulent sous maintien du trafic des trains, afin de ne pas perturber le fonctionnement de la gare pendant toute la durée de l’opération. La réalisation de ces travaux prend ainsi en compte les contraintes de sécurité et de confort des personnes, clients ou personnel de la gare. 
En avril 2013, les visiteurs pourront de nouveau admirer l’ouvrage intact, à l’instar des voyageurs de la fin du 19e siècle. 

Un chantier qui arrive au moment même où le chantier de la LGV est renvoyé aux calanques grecques

L'Usine Nouvelle l'affirme carrément ce mardi : "les lignes Bordeaux-Hendaye, Montpellier-Perpignan et Lyon-Turin sont repoussées aux calendes grecques". C'est à dire après 2030. Le magazine cite un proche du dossier :  "Ces lignes transfrontalières ne verront le jour que si l’Europe se décide à sortir du dogme allemand et à lancer un véritable plan de relance."
Comment l'Usine nouvelle peut-elle être si affirmative ? Le magazine annonce dévoiler "en exclusivité" les options retenues par la commission Mobilité 21.  "La commission Mobilité 21, présidée par le député Philippe Duron, rend ses arbitrages mercredi 26 juin".
Cette commission est chargée de faire un tri drastique parmi les 70 projets inscrits au Schéma national des infrastructures de transport (Snit). Elle va proposer de considérer deux périodes : 2020-30 et après 2030. 
La priorité du gouvernement resterait donc la LGV Bordeaux-Toulouse (environ 7 milliards d’euros).
La semaine dernière, le maire socialiste de Toulouse, Pierre Cohen, affirmait que, selon le Président de la République François Hollande, la LGV Bordeaux-Toulouse était une "priorité" et pouvait se prévaloir d'une garantie de financement.

lundi 17 juin 2013

Bayonne : la gare se prépare à l'arrivée de la LGV

L’Agglomération Côte basque Adour a validé les études et les acquisitions foncières préalables à l’extension de la gare et la modification de son quartier

Les élus de l’Agglomération Côte basque Adour ne doutent pas une seconde que le projet de Ligne à grande vitesse (LGV) se fera en Pays basque. En tout cas, ils votent tout comme. Ainsi, lors du conseil communautaire de vendredi, ils ont entériné comme un seul homme plusieurs dispositions vouées à redimensionner la gare de Bayonne et son quartier Saint-Esprit à des fins de la mise en service de la LGV Tours-Bordeaux en 2017.
Pour absorber le million de voyageurs supplémentaire que la LGV est supposée drainer, le projet consiste à la fois à modifier le « plateau ferroviaire », avec l’élargissement des deux quais principaux, et à redimensionner le bâtiment d’accueil des voyageurs. La première partie serait financée par Réseau Ferré de France (RFF), propriétaire des infrastructures. La deuxième opération implique, elle, des études préliminaires, dont le financement a été voté vendredi. Études destinées à déterminer les aménagements… et leur montant. Sur un total de 125 000 euros hors taxes, l’Agglo versera 16 % (1).

Nouvel hôtel-restaurant
Par ailleurs, le quartier environnant la gare sera « requalifié ». Pour les besoins d’extension de la gare et la restructuration des réseaux (LGV, Trains express régionaux), des immeubles situés entre le pont Grenet et la place Sainte-Ursule seront démolis. Les habitants seront relogés dans l’îlot de la rue Neuve, au sein de logements restant à construire grâce à des acquisitions foncières menées par l’Établissement public foncier local (EPFL) pour le compte de l’Agglo. Vendredi, l’acquisition par l’EPFL de deux parcelles situées quai de Lesseps a été validée à cette fin, pour un montant de 2 416 171,23 euros.
Le président Jean Grenet a rappelé que l’aménagement de la rive droite de Bayonne était le futur horizon de la ville, du quartier Saint-Esprit à Saint-Bernard. Pour l’heure, le projet global reste à déterminer, y compris pour la mise en valeur des berges, même si le quai de Lesseps a déjà été réaménagé. Le schéma directeur des espaces publics que la Ville a lancé y contribuera. Que la LGV arrive à Bayonne ou non, son centre de gravité est voué à se déplacer vers la rive droite, qui comprend encore des espaces en devenir.
Parmi les équipements qui y prendront place, un hôtel-restaurant sera implanté sur un foncier qui a été cédé par l’Agglomération à une Société civile immobilière (Sud-Ouest Bail). L’établissement prendra place sur un terrain situé à Bayonne chemin de Saint-Bernard, où se trouve actuellement une guinguette.
(1) État 16 %, Région 16 %, Département 16 %, Ville de Bayonne 6 %, SNCF 16 %, RFF 16 %.

mercredi 26 septembre 2012

LGV, L’AGGLOMÉRATION BLOQUE



Les élus veulent des preuves
L’ACBA suspend les paiements pour Tours-Bordeaux…
Le Conseil de l’Agglomération Côte Basque Adour, présidé par Jean Grenet, maire de Bayonne, a décidé de ne plus payer sa part dans le financement de la construction de la ligne à grande vitesse jusqu’à Bordeaux, tant que l’Etat et Réseau Ferré de France n’apporteront pas de garantie su le prolongement de cette LGV au moins jusqu’à Bayonne. Cette décision fait suite à la remise à plat des projets TGV par le Gouvernement : l’agglomération bayonnaise ne veut pas payer Tours-Bordeaux (ouverture en 2017) sans savoir si elle sera prolongée vers le sud. L’ACBA a pays 7 millions d’euros sur les 25 millions qu’elle devrait débloquer.
Le Conseil général des Pyrénées-Atlantiques est lui engagé pour 80 millions d’euros et la Communauté d’agglomération de Pau pour 21 millions d’euros. Que décideront ces deux collectivités locales ? A suivre.